Bonjour et bienvenue sur ce blog personnel qui traite de mes passions autour du sport : Le vélo tout-terrain
et le Surf. Je m’appelle Pierre-Louis et vous êtes sur Esprit-VTT !
J'ai toujours été passionné par le VTT, vélo de course, vélo trekking,et vélo de ville.
Dès l’âge de 4 ans j’était déjà sur mon premier vélo et tout cela sans les roulettes !
C’est donc avec toute logique que j’ai pu petit à petit monter les marches du VTT pour en devenir
l’un des ambassadeurs. En effet, à l’âge de 16 ans je gagnais ma première coupe de France décernée par
la FFC (Fédération Française de Cyclisme).
Aujourd’hui j’ai 32 ans, et bien que la vie devient moins fun, j’ai pu garder de côté cette
passion, et même en découvrir une nouvelle. En effet, durant le périple (que je m’apprête à vous raconter)
je suis tombé sur une session de surf par hasard avec comme effet secondaire l’envie de surfer des vagues. L’histoire de ce périple en VTT dans le Sud
commence maintenant…
Alors que le temps ne cesse de passer (et moi avec), je met un point d’honneur à vivre de mes passions et
de mes loisirs. Originaire du Morbihan j’avais une image erronée des gens du sud, je les pensais fainéants,
ne pratiquant que les sports de comptoir et la pétanque. En réalité, j’avais raison ! Mais il y a une
raison à ça, il faut apprécier le temps qui passe, chose plus difficile dans le Nord de la France.
Aujourd’hui à Nice, je profite de longues ballades quotidiennes avec mon vélo tout terrain
pour me rendre à mon travail. Soleil, mer et montagnes, c’est probablement l’une des régions les plus
propices pour pratiquer les sports à deux roues.
Maintenant que je suis père de famille, il m’est devenu difficile de participer à des championnats ou même
de simples évènements relatifs à ma passion du V-T-T. Néanmoins, je met toujours un point
d’honneur à participer à des réunions au moins une fois par mois. C’est ainsi que j’ai commencé
à développer mon réseau de cycliste sur la région et cela m’a fait un bien fou ! Moi qui ne connaissait
personne si ce n’est pas douce épouse et notre enfant.
Je passe plus de temps sur la selle de ce VTT que sur mon canapé.
Alors que je voyais le vélo il y a encore quelques années comme un sport parfois extrême,
aujourd’hui j’ai plutôt tendance à le vivre comme une thérapie par le sport,
un échappatoire aux responsabilités et aux tracas de la vie. Je crois que c’est dans le livre « Les
femmes viennent de Vénus et les hommes viennent de Mars » où l’on nous explique que pour réfléchir un
homme à besoin de se refermer sur lui-même (contrairement à une femme qui a besoin d’extérioriser pour
trouver une solution à un problème). Prendre mon vélo et partir découvrir de nouveaux paysages est semblable à une
autohypnose, c’est mon défouloir.
Alors pourquoi dire tout ça sur un blog sur le Vélo tout terrain ? Car pour bien
comprendre comment nous vivons le sport au-delà de 30 ans (et sans avoir un niveau pro), il faut avant tout
comprendre que le sport n’est plus un challenge mais une philosophie. Cela m’a donné une force inouïe
pour me battre tout les jours dans mon train-train quotidien, le sport nous donne une raison de souffrir
mentalement. Et c’est cette recherche d’échappatoire qui m’a amenée à me découvrir une autre
passion, une toute nouvelle folie qui m’a prise dans un trip dans le Var…
Oui vous avez bien lu, j’ai bien écrit Surf-Trip, et cette histoire fût un hasard total.
Il y a maintenant 3 ans, nous avions prévu avec Lionel (un compagnon de VTT sur Nice) de relier Cannes et Toulon.
Ce fut un plaisir du début à la fin, nous avons parcourus 144 km en 4 jours à un rythme « posey » (comme
disent les jeunes).
Alors que nous arrivions quasiment à destination, nous passâmes alors devant un spot de surf réputé dans la région
qui se nomme « Le Lavandou Plage ». C’est alors que nous nous retrouvons à regarder des
surfeurs et surfeuses de tous les âges qui semblait à la fois s’amuser sur leurs longboards et se relaxer
sur la plage en guettant les autres. Nous avons eu l’occasion ce jour là de nous essayer à la pratique et ce
fût une catastrophe !
Un grand merci au "Shaka Band" de nous avoir expliqué les bases du surf autour d'un feu.
Néanmoins, nous avons recommencé durant des mois entiers avant d’y prendre réellement goût et de savourer
tous les instants sur les eaux. Au bout d’un an déjà nous arrêtions de louer des planches pour nous tourner
vers l’achat de planche de surf dans le but de le pratiquer, comme le disait si bien
Renaud, « dès que le vent soufflera ». Lors de ce surf trip, nous avions remarqué que si il existe un
sport avec des codes, une philosophie et une histoire c’est bien le surf. C’est un monde très peu
connu du grand public, encore plus quand on est surfeur dans le Sud. Je fût le premier surpris de voir des gens
aussi passionné par ce sport et ses mots techniques, on est très loin de Brice de Nice et de ses
clichés.
C’est donc avec tristesse que ce petit périple s’acheva au bout de 4 jours, néanmoins nous gardons des
images et des idées en tête et cela pour de longues années. Ce fût un voyage intéressant, un trip qui mixait sur
la fin le VTT et Surf, entre nous, c’est un mélange peu commun et des univers
habituellement distincts. C’est donc l’heure de repartir dans l’autre sens pour encore 4 jours
de routes en VTT en passant par l’arrière-pays. A ce moment-là, j’aurais troqué mon vélo contre une
planche de surf juste pour être seul avec moi-même et oublié Lionel qui a toujours adoré s’exprimer en
criant, le casque de vélo n’améliorant pas la situation.
C’est dans un rythme de croisière (sans mauvais jeu de mot) que Lionel et moi parcourons à nouveau la route
pour rentrer chez nous et nous informer sur des cours de surf dans le département. Sur la route ne remarquons des
détails que nous n’avions, jusqu’alors pas relevés. La région est réellement dépourvue de
pistes cyclables, pour preuve, le seul Vélodrome de la région PACA est un stade de football (et
le plus beau du monde). Il y a une forme d’énervement des automobilistes à propos des cyclistes qui est
devenu aujourd’hui une normalité des plus déplaisantes. Même si cela concerne plus les vélos de courses, le
vélo est vue sur les routes française d’une manière négative. Bref, c’était l’instant coup de
gueule.
Je nous trouve beaux dans ce road trip dans le Var !
Nous continuons donc à parcourir notre chemin avec quelques galères en prime (2 crevaisons et un plusieurs
déraillements). Les kilomètres passent et ne se ressemblent pas, c’est là l’intérêt de vivre dans une
région sublime ou les conditions météorologiques permettent de pratiquer confortablement cette passion.
Malgré les galères, on avouera que la paysage vaut le détour.
C’est alors que nous atteignons le département des Alpes-Maritimes, plus que quelques kilomètres avant de
rentrer à la maison au près de ma petite famille qui ne s’attend surement pas à entendre mon envie de surf.
Déjà que ma femme trouvait que mon vélo cross prenait de la place dans le garage, j’imagine
pas ce qu’elle va dire maintenant. Bref passons, me voilà rentré à la maison et déjà en quête de trouver un
surf camp (c’est ainsi que les surfeurs appellent leurs écoles) histoire de suivre quelques cours pour
faciliter mon début dans ce sport. C’est la première fois que j’envisage de pratiquer un sport
nautique (autre que le pédalo et le jet ski). Je remarque très vite que la région ne dispose pas de beaucoup de
solution pour apprendre et même acheter une planche. Seule exception un surf shop sur Nice qui ne
vend pour l’instant qu’en ligne.
J’étais très loin de penser que le surf m’attirerait un jour, et pourtant me voilà dans un
surf camp à essayer de me relever sur une planche posée sur la sable. Il m’a fallu 15 cours
d’une heure pour pouvoir partir de moi-même braver la mer de la région. Assez peu réputé pour la qualité de
sa houle et la force de son vent, Nice et sa région compte quand même des passionnés de ce sport par centaine.
Me voilà en train d'attendre mon moniteur de surf, il y a quelques semaines je ne l'aurais pas cru.
Loin des clichés habituels, la région permet de s’amuser assez facilement avec des plages qui proposent de
la location de surf. C’est donc là-bas que je passais les ¾ de mes week-ends de printemps
et d’été. Avec le temps j’ai rapidement ressenti que je progressais et que les planches de location ne
me permettaient pas d’établir de nouveaux records personnels. C’est donc à ce moment là que j’ai
décidé d’acheter ma premier planche de surf. Après avoir parcouru la toile à la recherche de LA planche
faite pour moi, j’ai finalement succombé à l’appel d’une planche de type Fish de la maison
Blackwings (grand nom dans l’univers de la glisse). Je me souviens encore du jour où je l’ai reçu,
j’étais comme un enfant de 12 ans le matin de Noël, c’était enfin MA planche. De nature coquette
j’ai aussi acheté tous les accessoires qui allait avec :
Je me suis aussi payé le luxe de m’offre une combinaison O’Neill, marque reconnue dans
l’univers du surf et pas que, je crois que tout le monde connait cette marque qui a définitivement marquée
l’univers du surf par ses combinaisons en néoprene. Sachez que même au printemps il fait très froid sur les
flots, même dans le Sud. Avec ce total look je suis assez loin du cliché du surfeur blond avec juste un short pour
l’habiller, mais il faut bien débuter quelque part non ? Je ne pense pas que la légende Kelly
Slater ait commencé directement par une longboard !
Aujourd’hui nous voilà en ce doux printemps 2018, à suivre les applications météos pour vérifier
l’état de mon spot préféré. Il m’a fallu plus de temps pour apprendre les notions météorologiques
liées au vent que pour pratiquer correctement le surf, c’est vous dire à quel point cet univers est
riche.
Me voilà droit comme un I avec ma surfboard ! La photo est collector je préviens.
C’est ainsi que ce premier témoignage s’achève, l’histoire d’un sport, le VTT qui
s’est avéré être bien plus que cela. Preuve en est, le début de ma passion pour le Surf, un sport ou les
codes et les notions sont véritablement différents des autres disciplines.